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Le Figaro
5 days ago
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Quelle audience pour le film Sentinelle avec Jonathan Cohen sur TF1 ?
Les audiences du mercredi 13 août 2025 pour les programmes diffusés en première partie de soirée. D'abord diffusé en septembre 2023 sur Prime Video, le film Sentinelle était proposé pour la première fois sur TF1. Cette comédie policière totalement loufoque avec Jonathan Cohen, Raphaël Quenard et Ramzy Bedia a réuni 1.711.000 téléspectateurs en moyenne (12,3% de PDA) selon Médiamétrie. France 2 est leader avec des rediffusions de la série Astrid et Raphaëlle qui ont été suivies par une moyenne de 2.543.000 téléspectateurs (10,1% de PDA). Peu de monde devant les chaînes de la TNT. France 5 a dominé ses principaux concurrents avec la rediffusion de la saison 2 de la série documentaire Les avions du bout du monde consacrée à Madagascar et au Suriname en rassemblant 566.000 téléspectateurs en moyenne (3,7% de PDA) jusqu'à 21h50. En revanche, RMC Story n'a attiré qu'une moyenne de 126.000 curieux (0,9% de PDA) devant le documentaire 100 jours avec les gendarmes du Médoc . À lire aussi Xavier de Moulins fête ses 25 ans de télévision : «Ça ne m'intéresse pas de déconnecter»


Le Figaro
12-08-2025
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Notre critique de Y a-t-il un flic pour sauver le monde?, le retour réussi d'un Gaston Lagaffe à l'américaine
CRITIQUE - Plus de trente ans après la trilogie parodique des Y a-t-il un flic ? Akiva Schaffer ressuscite le lieutenant Frank Drebin et son cortège de gags potaches et irrévérencieux. Et le duo Liam Neeson-Pamela Anderson fonctionne très bien. Plus de trente ans après la première trilogie des Y a-t-il un flic ? (The Naked Gun), la franchise parodique fait son come-back, avec Akiva Schaffer à la réalisation et le dessinateur producteur (signataire des comédies Ted et Ted 2) Seth MacFarlane. Formé à l'école du Saturday Night Live, Schaffer s'en sort avec les honneurs. En ces temps de politiquement correct, post-MeToo, l'exercice pouvait être délicat. Or, cette comédie policière tordante prouve que le cinéma hollywoodien peut réussir dans le genre farce grand-guignolesque, tout en se renouvelant. On retrouve ainsi avec plaisir le lieutenant Frank Drebin, inénarrable flic maladroit de la Brigade spéciale. Exit l'ingénuité et l'imperturbable sérieux de Leslie Nielsen (1926-2010) mis à mal toutes les trente secondes par des situations incongrues. Place au flegme irlandais de Liam Neeson dans le rôle de Frank Drebin Junior. À 73 ans, l'éternel acteur de Taken abandonne sa défroque de justicier mélancolique pour se glisser dans un rôle à contre-emploi qui lui va comme un gant. À lire aussi Liam Neeson et Pamela Anderson à l'affiche de la suite de la saga culte Y a-t-il un flic... Un atout charme En reprenant la formule du « buddy movie » chère au cinéma des années 1980, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? ressuscite le sacro-saint tandem de flics qui a fait les belles heures du polar américain. Avec son compère Ed Hocken Junior (Paul Walter Hauser), Frank Drebin Junior enquête à la fois sur un braquage de banque (parodie du Dark Knight de Christopher Nolan) où il fait irruption déguisé en fillette en jupette, et un mystérieux accident de voiture impliquant un puissant magnat industriel (Danny Huston). L'atout charme de cette pochade estivale, c'est Pamela Anderson. L'ex-naïade de la série Alerte à Malibu a opéré récemment une mue artistique plutôt réussie. Après The Last Showgirl, de Gia Coppola, l'actrice de 58 ans s'essaie à la comédie en incarnant Beth Davenport, une héroïne qui cherche à tout prix à venger la mort de son frère. Elle endosse avec naturel et un brin d'autodérision les apparats de la femme fatale hollywoodienne, doublée de la figure classique de la « Damsel in distress » popularisée dans les films noirs des années 1940. À lire aussi Liam Neeson et Pamela Anderson posent ensemble avec leurs enfants respectifs à New York Côté scénario, le héros, sorte de Dirty Harry ahuri mâtiné de Gaston Lagaffe, enchaîne les bourdes aussi vite qu'il avale des sandwichs épicés dans sa voiture. En digne héritier de Leslie Nielsen, Liam Neeson pratique un humour à froid qui contraste avec le sérieux de son personnage pour mieux souligner la loufoquerie permanente des situations dans lesquelles il se retrouve plongé. Dialogues ciselés, comique de situation et mise en scène au tempo cadencé alimentent la mécanique du quiproquo. Mis à part quelques blagues grivoises téléphonées ou des gags scatologiques un peu trop appuyés, le film s'avère une belle surprise. Dans le registre humoristique, Liam Neeson joue gagnant. Parodiant allègrement L'Arme fatale, Mission : Impossible ou Police Académie, cette comédie s'avère un sommet de grand n'importe quoi très bien orchestré et délicieusement stupide. Note du Figaro: 3/4